Presse
Alte Krone:
Daniela de Maddalena
Gesellschaftskritische Malerei
Artplace Magglingen:
Ton- und Freiluftkunst
Tryptichon mit Ton
ANCIENNE COURONNE
•Exposition Daniela de Maddalena
Quand le désir le dispute à l'aversion
Anita NARDON -
A.I C A. (juin 2001)
La foule, l’abondance et la sérénité.
Artikel von Susanne Buckesfeld Article de Thierry Luterbacher Interview von Sladjana Drobnjak Bieler Tagblatt diverse Zeitungsartikel

Daniela de Maddalena - La peintre biennoise peint la beauté oubliée de la vieillesse (...)

Une maison bleu ciel à Evilard, une manufacture horlogère à l’abandon récupérée par des artistes. Le lieu que Daniela de Maddalena a recyclé en atelier raconte ses tableaux. L’éternelle histoire de l’exclusion, ce que nous rejetons et ce que nous abandonnons. «J’aime ce qui tombe en ruine, ce qui est vieux. Ce qui est beau parce que considéré comme officiellement laid.»

Environnement. Elle fouille dans la poubelle de l’humanité, s’empare de nos dégoûts et les anoblit. Le spectateur peut alors se demander si ce qu’il a toujours trouvé beau est peut-être laid? «La réflexion sur l’environnement pose la question de l’autre et l’indifférence me semble impossible. Ce qui m’intéresse, c’est le rapport que l’être humain entretient avec ce qu’il consomme et jette.»

C’est ainsi que Daniela de Maddalena peint aussi la désagrégation humaine. La vieillesse que l’homme cherche tellement à rejeter puis à abandonner lorsqu’elle devient par trop encombrante. «J’aime les histoires que racontent les visages des vieilles personnes.» Ses pinceaux lisent la bonne aventure dans les rides des portraits qu’ils peignent. Ce sont de vieux amants oubliés qui se souviennent. Comme cette vieille dame bercée par l’eau, les yeux fermés, presque morte. (...)

Engagée. Daniela de Maddalena se veut une artiste engagée. «Sinon je peindrais pour rien. Je prête mes yeux aux gens et leur montre comment moi je vois les choses: ce qui est magnifique dans sa laideur.»

Thierry Luterbacher (Octobre 2003)